Plusieurs
routes sont surévaluées, des gens sont à bout de souffle (c’est l’été, imaginez
maintenant ce que ça va être à l’hiver),
mais l’employeur continue à fermer les yeux prétextant que c’est la vitesse de
tri des facteurs et des factrices et la cadence de livraison qui est le problème.
Donc,
le facteur demande deux heures en temps supplémentaires, mais le bon superviseur,
dans sa bienveillante sagesse, décide de lui en accorder qu’une. Ce superviseur
n’a pas dû livrer souvent aux portes pour agir de la sorte. C’est facile de
couper des heures supplémentaires parce qu’à Ottawa, les dirigeants se plaignent
que ce bureau coûte trop cher en heures supplémentaires.
Les
routes ont été grossies au maximum, des normes n’ont pas été prises en considération,
des chiffres ont été ignorés, ce n’est pas grave, ce n’est pas l’A.M.I. le
problème, c’est le facteur ou la factrice.
Les
biens pensants de Postes Canada, ceux et celles qui n’ont aucune idée du
travail à accomplir au jour le jour, les yeux rivés dans leurs livres comptables
ou sur l’écran de leur téléphone portable auraient intérêt à s’intéresser aux
tâches quotidiennes de ces gens afin de comprendre les vraies difficultés.
Peut-être seront-ils les prochain sur la liste des coupures quand les haches
postales aura fini de détruire nos emplois. Ils l’auront bien cherché…
Interdiction à l’ITP
On
le sait, à Postes Canada les revenus sont à la baisse et l’employeur hurle sur toutes
les tribunes le déclin de la postes-lettre et son manque à gagner.
La
nouvelle saveur du jour est d’offrir aux gens déclarés en incapacité totale permanente (itp)
par les gestionnaires de dossier de la Great-West de prendre une retraite
prématurée sous menace, après trois avis, de mettre fin à leur emploi.
Pourtant,
la clause 20.11 b) i) vous accorde
prendre un congé de maladie non payé jusqu’à concurrence de 5 ans.
Peut-être est-ce seulement une passe comptable pour camoufler des salaires ou
je ne sais quoi, mais quand tu es malade, tu ne l’es pas juste de 8h à 4h, tu
l’es 24h par jour et te faire menacer de perdre ton emploi n’aide certainement
pas à ton rétablissement, même si l’employeur jure que c’est pour le bien de
l’employé(e). On garde des doutes sur ce bon vouloir.